Les associations écologistes, les faucheurs volontaires et les Verts par une mobilisation sans relâche ont obtenu un moratoire sur le maïs transgénique en France depuis 2008.

Après la tentative ratée du 21 janvier dernier de la commission européenne qui contestait la clause de sauvegarde sur les OGM, sur laquelle s’appuie les moratoires de plusieurs pays européens, le président de la commission M. Barroso persiste. Il réunit demain les ministres de l’environnement pour les forcer à lever l’interdiction du mais génétiquement modifié et approuver deux nouvelles variétés d’ogm.

La commission se fait le relais des lobbies industriels et de la FNSEA contre les opinions publiques. Les études de l’Afssa ne sont pas suffisantes car elles n’évaluent pas le risque pour l’environnement et portent sur des durée trop courtes (90 jours) pour mesurer l’effet sur la santé. Seules des évaluations sur le long terme pourraient être concluantes. En l’absence de celles-ci le principe de précaution s’impose.

La France, la Grèce, la Hongrie, l’Autriche ne doivent pas céder à cette nouvelle offensive de la commission et maintenir la clause de sauvegarde pour respecter l’opinion majoritaire des européens et le principe de précaution.

Les Verts appellent les Etats à voter contre cette proposition.

Les élections de juin prochain seront l’occasion pour les citoyens européens de rappeler leur refus des OGM et leur volonté d’une commission plus démocratique.